Pour plusieurs entreprises françaises, le Québec sert de porte d’entrée vers le lucratif marché des États-Unis. Le Québec est la porte d’entrée idéale pour attaquer le marché nord-américain en raison d’affinités linguistiques et culturelles.
Il faut continuer à exploiter ce filon avec l’ensemble de l’Europe en attirant investissements et capital intellectuel. Nous sommes dans une position favorable pour tirer profit des défis importants auxquels font face l’Europe et qui affectent de manière très néfaste les jeunes.
Une autre région à fort potentiel est l’Afrique. Avec nos institutions de classe internationale et une langue commune avec environ 115 millions d’Africains dans 31 pays d’Afrique francophone, je crois qu’il existe une réelle opportunité pour se positionner comme plaque tournante du commerce entre l’Afrique et l’Amérique du nord. L’Afrique est l’une des régions du monde dont la croissance est la plus rapide et la plus prometteuse à long terme.
Les échanges commerciaux de biens entre le Québec et l’Afrique se chiffraient à 9,8 G$ en 2012. Ces échanges sont dominés par les importations du Québec, particulièrement celles de pétrole (80 % des échanges en 2012). En 2012, 1 $ d’échanges entre le Québec et l’Afrique se composait de 0,10 $ d’exportations à destination de l’Afrique et de 0,90 $ d’importations en provenance de cette partie du monde. Bref, nous importons beaucoup de commodités, mais nous exportons des produits de haute technologie. En 2012, la valeur totale des exportations du Québec à destination de l’Afrique était de 984,6 M$. Je ne le réalisais pas, mais l’Afrique était le 8e client international du Québec en 2012. Cette valeur était supérieure à celle des exportations vers le Mexique (985,1 M$ contre 973,3 M$).